Guillaume Renaud, t. 2 : Il faut sauver Giffard – S. Marmen

Bonsoir!


Je vous ai parlé dernièrement du premier tome de cette trilogie : Guillaume Renaud : Un espion dans Québec. Aussitôt mon avis rédigé, je me suis plongée dans le second volet.

 

Guillaume Renaud, tome 2 : Il faut sauver Giffard
par Sonia Marmen
Les édition de le Bagnole (2008)
Collection Gazoline (Lecteur expérimenté)
194 pages, 13$

 

4e de couverture :

Québec, le 13 septembre 1759. Guillaume s’engage sur des routes incertaines dans l’espoir de sauver la vie de son ami Charles Giffard, fait prisonnier par les Anglais. Un poing levé, une main tendue, le jeune héros n’écoute encore une fois que son courage. 

 

 

Mon avis :

C’est 2 mois après la fin du premier tome que nous retrouvons Guillaume Renaud, le jeune héros de Un espion dans Québec.  La guerre entre les Français et les Anglais fait toujours rage en Nouvelle-France et, sans le savoir, Guillaume est témoin d’un évènement qui marquera l’Histoire de la colonie française : la batailles des Plaines d’Abraham.  Mais, l’adolescent a des préoccupations plus importantes : son beau-père est fait prisonnier par les Anglais. Il doit absolument lui venir en aide s’il veut que celui-ci soit de retour avant que sa mère ne meure de la mélancolie. 

Bien qu’il soit préférable de lire le premier tome de la saga, cette suite se comprend très bien sans cette lecture préalable. Un petit résumé en début de volume  aide même le lecteur à s’y retrouver.

 

Ce roman captive plus rapidement que le précédent. Dès les premières pages, le lecteur est plongé en plein cœur de l’action et est aussi témoin des tristes conséquences du conflit sur la famille de Guillaume.  Bien que j’aie été captive plus rapidement, il y a certains passages que j’ai trouvé légèrement long, entre autres les discussions avec les Amérindiens.  Ceux-ci coupaient le rythme des aventures.  Toutefois, ces passages étaient riches en informations concernant le vécu et le quotidien des « Sauvages », comme ils étaient appelés à l’époque. J’avoue que j’ai appris quelques éléments intéressants au fil de ma lecture. 

 

En ce qui concerne les personnages, on s’attache de plus en plus au jeune garçon intrépide.  Émeline est moins présente dans cette histoire, mais Guillaume se fait de nouveaux amis qu’on prend plaisir à découvrir au fil des évènements en découvrant les multiples facettes de chacun. 

 

Le style employé est fidèle à ce que nous retrouvions dans le premier tome. Il convient parfaitement aux lecteurs visés, sans trop faciliter la lecture. Il y a deux différences notoires dans la narration. D’abord, le narrateur se concentre sur Guillaume, mais quitte celui-ci le temps de quelques pages afin de présenter le destin d’autres personnages importants de cette aventure, ce qu’il ne s’était pas permis de faire lors du premier tome. Cela évite bien des questionnements et permet de mieux comprendre le récit. Ensuite, l’auteure  nous quitte sur la leçon apprise par Guillaume. Cela n’est pas fait sur un ton moralisateur, mais j’entendais presque « Et le morale de cette histoire est… ». Je n’ai rien contre les histoires qui présentent une morale, mais est-ce nécessaire de la rendre si évidente?  

 

Comme pour le tome précédent, celui a une fin en soi et il n’est pas nécessaire de poursuivre la lecture du 3e volet. Je vais tout de même m’y plonger dès que j’ai terminé cette chronique, car je demeure curieuse et j’ai bien envie de voir qu’elle sera la prochaine aventure de Guillaume. 

 

 

Parenthèse pédagogique : 

Encore une fois, le «Dossier Gazoline» présenté en fin de volume aide le lecteur à mieux comprendre les éléments historiques liés à ce récit.

Extraits : 

«Émeline considère Guillaume avec étonnement. Elle n’aurait pas été surprise d’entendre son ami lui dire qu’il veut retourner à Québec auprès de sa mère et de sa sœur. Mais son projet de délivrer son beau-père des anglais lui semble tout à fait irréalisable, même avec l’aide de son cousin. Elle sourit néanmoins.  C’est bien là son cher Guillaume. Son ambition n’a d’égale que sa témérité.  Elle n’ose toutefois pas le lui dire. Main dans la main, ils reprennent leur marche.»

« -N’oubliez jamais que c’est en sauvegardant les traditions de votre peuple que vous conserverez votre honneur.  L’important est le respect des traditions qui font l’identité d’un peuple.» 

 

À bientôt pour le dernier volet,
Sunflo

2 réflexions sur “Guillaume Renaud, t. 2 : Il faut sauver Giffard – S. Marmen

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